Ce matin on profite...
On dort, tard…
Très tard (enfin pour
des personnes qui se lèvent à 6h30 du mat tout les jours, 9h, c’est très
tard…).
On traine après le petit dèj’, on regarde la télé (oui, la
télé ça manque pendant 15 jours, et ça hypnotise quand on la retrouve…), on
profite (enfin JE profite) de la salle de bain, on traine sur le net…
Vers 11h, on se dit qu’il est temps de se bouger le popotin
et de faire quelque chose de notre peau, on est à Miami ou on n’est pas à
Miami ? Alors ?!
Après une petite trempette à la plage et une bonne douche,
on décide d’aller sur Ocean Drive, c’est un peu « The place to be »
si tu veux être « in » ces temps-ci ahana…
Moi je veux surtout y aller car c’est sur cette avenue qu’à
été tournée LA scène la plus trash d’un de mes films favoris : « Scarface »
, le film de Brian de Palma, avec Al Pacino dans le rôle de Antonio Montana et
Michelle Pfeiffer dans son premier « grand rôle », Elvirrrrra (oui je
roule les « r » comme Tony Montana ahahah…).
Bref, ceux qui l’ont vu se souviennent de la fameuse (mais
non moins dégueulasse) scène de la tronçonneuse dans la chambre d’hôtel du 728
Ocean Drive et du « No te muevas cabroncito… » de la petite cubaine
camée avec son canon sciée en main… Oui, j’aime ce film…
On veut aussi y aller car c’est le 4 juillet ce jour là, et
on veut voir le super feu d’artifice et les animations qui s’y tiennent !
On ne veut pas payer le bus (y’a pas de petites économies,
4$ c’est 4$), on y va donc à pied…
Et c’est parti pour 1h30 de marche, sous une chaleur
floridienne, disons le clairement, au milieu des hôtels de luxe, des maisons de
riches et des bars avec piscines en bord de plage, cachés par des feuilles de
palmiers ou des barrières en bois (oui, ce n’est que pour les riches clients
des hôtels précédemment cités, nous n’avons pas les mêmes valeurs…).
Au bout d’un moment, pendant que nous marchons sur le
boardwalk ( un petit ponton en bois qui longe la mer), on commence à entendre
de la musique techno/house/electro, à
croiser des body builders épilés et huilés, des filles à l’air peu farouche, en
bikini string et talons de minimum 15 cm…
Nous voilà arrivés à l’entrée d’Ocean Drive !…
Le petit ponton mignon fait place à une avenue étroite, avec
d’un côté des bars qui rivalise de coupes géantes d’alcool et de plats de tapas alléchants, de l’autre un
trottoir où déambulent des « beautiful people » , les hommes roulant
des mécaniques, les femmes roulant du cul.
Je vous assure que c’est très bizarre comme ambiance lol
En tant que personnes normales, c’est à dire T-Shirt, short,
claquettes pour Monsieur et jupe, débardeur, tongs et petit nœud dans les
cheveux pour Madame, inutile d’essayer de se faire une place, on reste discrets, comme les autres gens normaux comme nous lol…
Une rue Tranquille en parallèle... |
Dédicace à ma Maman ^^ |
On croise tour à tour, Rai, ancien joueur du PSG, des groupes de filles très catins, apparemment à la recherche de l’homme qui saura leur trouver une place dans le prochain film de Marc Dorcel, la moitié de l’équipe des Miami Heat (Lebron James, Bosch etc…) , dans des Ferraris, Mercedes SLK, Massive GMC Suburban Super Duty, etc… Tous avec la même peinture de carrosserie (Noir Mat Furtif) et la même plaque d’immatriculation : Le logo des Heats… Si c’est ça c’est pas se la raconter de la mort…
On voit aussi des mecs hypra balaises qui font des tractions en mode qui fera les choses les plus folles (désolé je sais pas comment on fait pour la tourner...)
On voit aussi des mecs hypra balaises qui font des tractions en mode qui fera les choses les plus folles (désolé je sais pas comment on fait pour la tourner...)
Un mec
de genre 60 piges qui fait du roller comme une danseuse, pirouettes tout
ça, en mini short avec ses écouteurs sur les oreilles…
Des clodos puants et camés dans les petites rues sombres…
Enfin bref, du grand n’importe quoi…
Plus on avance, plus on se sent oppressés…
On finit par arriver à l’hôtel que je voulais tant voir… Le
pauvre… L’escalier et la porte que l’on voit dans le film, sont toujours là,
une partie de la façade aussi, mais autour, tout est bien différent du décor
que je connais… Les années 80 sont bien lointaines lol
C’est pas grave, j’ai quand même été là où je voulais et ça
me fait plaisir ^^
Une fois mon souhait exaucé, on commence à se sentir mal, la
foule, les regards pesants, les rabatteuses des bars et restau qui veulent
qu’on aille boire chez eux…
WOOOOOOOW !!!
Euuuh… En fait non, on ne veut pas faire notre 4 juillet
ici, avec ces gens, dans cette ambiance… Pas envie…
On repart vers notre hôtel, mais cette fois ci on prends le
bus !
2O minutes dans une ambiance tout aussi bizarre lol,
Entre le mec hyper bourgeois qui apparemment prenait le bus
pour la première fois et qui ne cessait de dire des « Oh Jeez… »
(comprenez « Oh Jésus Seigneur Dieu qu’est ce que je fous là..), les trois
sœurs Cougars blondes en route pour la soirée de leur vie et le groupe de
jeunes femmes noires, avec tissages trèèèèès approximatifs et multicolores,
tenues ne laissant que peu de place à l’imagination (robes transparentes, sous
vêtements apparents…) et langage outrancier… Ah là on était tout en haut là,
plus haut c’est le soleil… Tu peux pas test Miami…
Nous vlà revenus à notre hôtels comme deux cons…
- « On fait quoi ? »
- « Je sais pas Doudou.. »
Après 30 minutes de ce discours, on se dit qu’on va aller se
poser sur la plage devant chez nous et qu’on regardera le feu d’artifice de
loin, tant pis…
On arrive sur la plage,
et là que voit on ?
Des dizaines de familles Cubaines, installées avec chaises,
glacières, musique (cubaine bien sur), cigares pour les vieux, bières pour les
plus jeunes, enfants qui courent et jouent
dans le sable, bouffe, enfin bref, les gens sont prêts quoi…
Le feu d’artifice commence au loin, sur Miami Beach sud mais
également sur Miami Beach Nord, un de chaque côté donc, cool… Et d’un coup, on
entend un « FIOUUUUUUUUU…BOUM !!!»… Bordel ça explose au dessus de
notre tête ! J’ai jamais vu un feu d’artifice d’aussi près ! Et les
enfants sautent partout, hurlent, crient comme possédés lol
Il se trouve qu’ici, pour le 4 juillet, les papas achètent
des tonnes de feux d’artifices (et des vrais hein, pas des pétards…) et les
font péter devant la maison ! Ici en l’occurrence, c’est sur la plage, et
avec toute la communauté !
On peut dire qu’on s’est retrouvés au bon endroit au bon
moment… On a passé une super soirée, avec des jolies explosions plus proches de
nous que jamais au bord de la mer, avec des rires d’enfants plein la tête, une
odeur de cigare et de la musique cubaine en fond…
C’était vraiment
cool…
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